La décision du conseil des ministres européens d’autoriser la TVA à taux réduit dans la restauration avait quelque peu bousculé le programme de cette AG du 10 mars. Ainsi, Christine Pujol, retenue à Paris pour ces raisons ayant été remplacée au dernier moment par Dany Deleval. C’est quasiment en direct que les membres de l’Umih 66 ont eu confirmation de la nouvelle. « Pas d’éclat de joie mais de la satisfaction », note Henri Ronde. « Les adhérents se demandent ce qu’on va leur demander en contrepartie. Mais il est vrai que la parole de M. Sarkozy a été tenue. »
Vingt adhérents de plus
Le Président de l’Umih 66 s’est félicité de la hausse du nombre d’adhérents, une vingtaine, amenés au Syndicat grâce au permis d’exploitation. « Le permis rend conscient des contraintes, il fait comprendre qu’on ne peut se défendre seul », commente Henri Ronde.
La morosité générale n’était pas vraiment partagée par les professionnels présents dans la salle. Le département a en effet profité d’une très bonne neige, précoce de surcroît. Mais en dehors des établissements qui profitent du ski, les budgets se resserrent « surtout dans les restaurants en semaine, même si l’activité reste forte en fin de semaine. Les cafetiers, eux, s’interrogent sur l’avenir : le café du matin marche encore mais la loi Bachelot va leur porter un nouveau préjudice », prédit le président départemental.
Après qu’aient été évoqués les nombreux rapports avec la préfecture pour
