Patrick Moutafis et le conseil d’administration qui l’a élu Président le 10 novembre 2009 ont voulu que les anomalies et aberrations qui existaient dans les statuts du syndicat soient corrigés sous le conseil d’un avocat. Ce qui explique notamment le report d’un mois et demi de cette AG. De nombreuses dispositions de ces statuts déjà plusieurs fois modifiés se contredisaient, au détriment de la sécurité juridique. Mais surtout, on y trouvait par exemple la possibilité -surprenante- d’adhérer et même d’être élu sans obligation d’exploiter un établissement dans le département. De même, le nombre de mandats autorisés à la présidence a-t-il été ramené de 3 à 2 et la notion de membre honoraire du conseil d’administration s’entend-elle de façon plus restrictive. Dans le déroulement des élections, enfin, le nombre de pouvoirs ne peut excéder deux par adhérent.
Autant de cotisations que d’adhérents (et vice-versa)
Ces statuts modifiés ont été approuvés à l’unanimité par la trentaine de membres présents au moment du vote. Hormis ces changements dans les textes, c’est à une mise à plat en règle du système comptable du syndicat que s’attaquent ses nouveaux dirigeants. « Jusqu’à présent, le système informatique de l’Umih 14 ne liait pas les adhésions aux cotisations », a indiqué Patrick Moutafis, à la tête d’un syndicat qui comptait un peu plus de 550 membres au 31 décembre 2009. « Le chiffre d’affaires doit pouvoir être lié à un nombre d’adhérents », a repris le nouvel expert-comptable