Parti de Nantes, le mouvement de l’Association des Professionnels Indépendants de l’Industrie Hôtelière fait sa petite révolution dans le monde syndical. Ses principaux ingrédients : un esprit rebelle, des actions concrètes et la passion des métiers
Lutter pour garder de la joie de vivre dans nos villes, par l’intermédiaire de nos bars, restaurants, cafés et hôtels, c’est l’une des grandes motivations de Philippe Quintana. C’est sans doute cet enthousiasme qui explique son mouvement perpétuel : toujours sur le terrain, par monts et par vaux, et pourtant toujours disponible et à l’écoute… Sa passion lui ferait traverser des montagnes ! et c’est d’ailleurs bien ce qu’il compte faire en donnant à l’Apiih assez d’impulsion pour s’étendre vers d’autres provinces…
Vivent les rebelles !
« A Nantes, nous sommes des rebelles, explique-t-il. Il y a ici une forte tradition anarcho-syndicaliste… Alors avec en plus un mélange de sang occitan et cathare vous imaginez bien que je suis tout-à-fait à mon aise dans ce rôle de président de l’Apihh qui revendique tout cet esprit anticonformiste !». Ce refus du conventionnel n’exclu pas le sérieux dans l’action. Philippe Quintana a présidé l’Umih 44-49 avec énergie de 2001 à 2010 et en tant que patron de L’Endroit, l’homme ne manque pas de peps ! « Nous ne voulons plus être sous-considérés comme des «bistrotiers» ou