Thierry Jegu – Président de la branche restauration
La restauration a-t-elle souffert de la météo ?
Ce qui semble se profiler, d’après les premiers chiffres qui m’ont été communiqués, c’est que les résultats sont constants par rapport à l’année dernière (qui n’était tout de même pas une année exceptionnelle) mais la structure est totalement différente…
La restauration a en effet reçu beaucoup de tourisme de groupes, surtout dans les villes et autour des lieux à visiter. Les restaurants disposant d’une forte capacité d’accueil ont pu profiter de ces arrivées massives. Le plus souvent, il s’agissait de groupes de personnes hébergées sur le littoral qu’il fallait occuper pour contrecarrer le mauvais temps.
Et les restaurants du littoral ?
Ils ont évidemment souffert du mauvais temps mais ont bénéficié d’une excellente pré-saison. La fête de l’été à été gachée, mais ce n’est pas catastrophique. Nos types de clientèles, en Loire Atlantique, admettent parfaitement les aléas climatiques. C’est très différent de la côte d’azur. Leurs occupations sont différentes, et ils sont prets à innover en allant à la découverte d’autre occupations que la plage. Certaines activités de loisir ont d’ailleurs très bien marché.
Notez-vous des changements dans les comportements de la clientèle ?
On sent beaucoup la crise. Même si en Loire-Atlantique les restaurateurs ont joué le jeu de la baissse de la TVA et ont bien passé ce cap vis-à-vis de la clientèle,