Évoquant ses difficultés par rapport aux mises aux normes de sécurité et d’accessibilité, Luc Archer, patron de l’Hôtel de la Gare à Nantes, se fait à cette occasion le porte parole des petits hôteliers face aux défis d’aujourd’hui.
L’asphyxie de l’hôtellerie indépendante
Premier problème : nous sommes pris en otage par les OTA , agences de ventes en ligne qui envahissent la toile et attirent les clients, comme des miroirs aux alouettes, en promettant les meilleurs prix (ce qui entre nous est faux mais on n’a pas leur force de communication pour le dire, en tous cas pour l’instant !). Une fois qu’ils se sont interposés entre nous et les clients, ils réclament des commissions de plus en plus élevées, pour bientôt nous mettre à la rue !
Second problème : la législation impose à tous les hôtels, dont les petits bien sûr, des mises aux normes immédiates de sécurité et d’ascenseur, auxquelles on doit ajouter celles qui concernent l’accessibilité pour 2015. Alors que l’activité n’est pas au mieux (période de crise, baisse de CA…) il faut tout de même convaincre notre banque d’accepter de financer tout cela.
Et c’est seulement s’il reste assez de capacité d’emprunt, que l’on pourra essayer d’améliorer les chambres : remplacement des moquettes, du mobilier, peinture… Et là est tout le problème ! C’est tout de même incroyable que l’essentiel