SPÉCIAL TRANSPARENCE ALIMENTAIRE
Pour compléter le débat de notre rubrique « On en parle » sur la « transparence dans l’assiette » nous avons demandé à différents responsables départementaux de l’Umih, tous restaurateurs, de livrer leur avis sur cet amendement dont on ne connait toujours pas les modalités d’application. C’est d’ailleurs une bonne raison de s’exprimer sur le sujet, d’autant plus que les avis divergent et les idées fusent !
« L’objectif de la loi, c’est de distinguer les cuisiniers des réchauffeurs »
Jean-Philippe Anciaux, Président Umih 71
Je suis favorable à cet amendement. Le client doit savoir s’il a affaire à des cuisiniers de métier ou des réchauffeurs ! Je défends ardemment, pour cette même raison, le titre de maître restaurateur, qui de par son cahier des charges s’engage à utiliser 90 % de produits bruts.
Cependant j’estime qu’il n’est pas souhaitable d’entrer trop dans le détail. Il faut simplement admettre que la matière première doit être fraîche, ce qui n’exclue pas le surgelé pour les produits bruts, et que les produits ne doivent pas être tout préparés et simplement mis à température par un soi-disant restaurateur… L’objectif de la loi, pour moi, c’est avant tout de distinguer les cuisiniers des réchauffeurs.
Pour matérialiser cette distinction je pense qu’il suffit d’ajouter une astérisque (ou pourquoi pas une