Les Nivernais ne manquent pas d’énergie, malgré un contexte économique difficile. L’AG du 16 avril dernier a été l’occasion de revenir sur les belles actions de l’année : partenariats actifs avec les institutions locales (Apave, chambre des métiers et de l’artisanat, CCI, Pôle emploi, Fafih, CFA polyvalent…), actions de formation telles que le stage gratuit « connaissance des vins de Bourgogne » qui a connu un franc succès.
Cependant, les problèmes s’accumulent pour les établissements dont un grand nombre s’inscrit dans une économie rurale ou de très petites entreprises. Ce sont ces établissements qui souffrent le plus des contraintes de mises aux normes, de modernisation, et risquent de disparaître faute de pouvoir les financer, alors qu’ils sont essentiels à la vie du département. Ce sont eux qui font vivre les communes et entretiennent un attrait touristique.
Découragement ?
Le découragement semble gagner la profession : seulement 210 établissements sur 700 sont adhérents à l’Umih. Le titre de maître restaurateur stagne au plus bas : l’Umih 58 a signé avec l’État un contrat d’avenir visant, entre autres, à mettre en avant le titre, car le département n’en compte que 6 actuellement alors qu’il en faudrait une trentaine pour dynamiser le secteur.
Pour le classement hôtelier, ce n’est guerre mieux : seuls 14 hôtels, sur 89 dans le département, ont demandé leurs nouvelles étoiles. Patrick Dangelser, président départemental n’est pas prêt de baisser