L’érosion du nombre d’adhérents est progressivement devenue une hémorragie. Cette tendance, conforme à notre époque individualiste, concerne tous les syndicats en France, quels que soient les corps de métiers. Durant ces quatre jours de congrès, la re-syndicalisation a été l’un des thèmes centraux.
Autour du slogan « Plus forts ensemble », l’Umih souhaite mobiliser ses troupes de toute urgence. Depuis les assises de cet été, consacrées au thème de la re-syndicalisation, la confédération a mis au point une stratégie pour tenter de redonner un souffle à l’esprit syndical. En effet, les adhérents se sentent de plus en plus éloignés de l’action, tandis que le monde syndical se professionnalise. Le soixantième congrès de l’Umih a donc été un appel au rassemblement, autour des grands axes constituant la raison d’être du syndicat : défendre les entreprises, assurer la pérennité de la restauration traditionnelle, faciliter la transmission des entreprises, maintenir les emplois… Selon Roland Héguy, président confédéral, les professionnels doivent prendre conscience de la nécessité d’être solidaires. Cette démarche n’est pas innée, mais elle s’apprend. C’est pourquoi des cycles de formation spécifiques ont été mis en place pour les élus du réseau à l’occasion de ces 4 jours de congrès. L’objectif : répondre à des questions de base : Comprendre le fonctionnement de l’Umih ; quel est le rôle d’un élu ? Comment faut-il communiquer ? Comment construire de nouveaux partenariats ?
Une brigade de l’Union