L’Umih est bien décidée à défendre les entreprises contre le fléau du paracommercialisme. La concurrence déloyale est dénoncée depuis longtemps par la confédération et les nombreux départements qui en souffrent.
La lutte contre le para-commercialisme est l’un des combats les plus importants menés par le président confédéral Roland Héguy : « C’est un fléau que nous dénonçons depuis longtemps mais qui s’accélère aujourd’hui, a-t-il expliqué. À Paris, 20 000 appartements privés proposent des séjours et nuitées, des appartements privés s’ouvrent à la restauration. Dans le Nord, nous avons l’exemple d’associations qui achètent sur facture plus de 100 000 € de boissons et d’alimentaire… Des montants disproportionnés pour une simple buvette ! Nous avons relevé près de 80 % de chambres d’hôtes non déclarées dans certaines zones. On tombe presque dans le commerce illégal. C’est une concurrence insupportable pour notre secteur et une perte de rentrées incontestable pour Bercy. »
L’Union fait la force
L’un des points d’orgue de ce soixantième congrès de l’Umih était l’atelier intitulé « Mobilisons-nous pour sauver nos entreprises en luttant contre le para-commercialisme. » Romain Grau, avocat au cabinet TAJ, a fait le point sur la réglementation applicable aux activités venant concurrencer les métiers de l’hôtellerie et de la restauration.
Les moyens d’actions possibles pour défendre les professionnels sont souvent restreints, surtout au niveau local où il est souvent compliqué de s’opposer aux maires, aux clubs et