Dans le cadre des négociations sur la flexibilité du travail, les syndicats de salariés et les organisations interprofessionnelles d’employeurs, CGPME et MEDEF en tête, devront trouver un accord sur la taxation ou non des CDD.
La taxation des CDD/Extras inquiète les restaurateurs, les hôteliers, cafetiers ainsi que les traiteurs organisateurs de réceptions dont l’activité impose leur embauche.
« Des extras, comme il est d’usage de les appeler dans la profession sont embauchés à la vacation pour une durée d’une journée », indique Didier Chenet, Président du Synhorcat.
Ces extras sont le plus souvent des professionnels qui ont choisi ce rythme de travail par goût pour la diversité des missions ou par attrait pour une rémunération intéressante voire complémentaire.
Les évènements exceptionnels qui s’ajoutent à l’activité normale du secteur imposent des embauches d’extras : anniversaires, banquets, cocktails….
« Avec la crise, les soirées événementielles, les cérémonies protocolaires et autres fêtes se raréfient. En taxant ces contrats, qui nous sont indispensables, les partenaires sociaux nous contraindraient à augmenter nos prix au risque de perdre de nouveaux clients. J’en appelle à la vigilance des partenaires sociaux pour qu’ils épargnent nos extras et ne fassent pas d’eux de nouveaux chômeurs », déclare très inquiet Didier Chenet.
La taxation des Extras fragiliserait l’emploi dans ce secteur d’activité qui, rappelons-le, reste encore le 1er recruteur de France dont la majorité des salariés sont en contrat à durée indéterminée.
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