Contrat de génération
Notre Code du travail, dont l’épaisseur permet de remplacer avantageusement les tabourets dans nos foyers, vient de se remplir d’un nouveau dispositif : le contrat de génération.
Le constat de nos législateurs est des plus simples : les jeunes sont trop jeunes avant 25 ans et les vieux, trop vieux à 55 ans. Ces deux populations ne trouvent pas ou bien perdent leur emploi.
Quelques chiffres :
– Espérance d’emploi : 30 ans
– Nombre d’années d’emploi nécessaires pour une retraite à taux plein : 41,5 ans… Aujourd’hui !
– Taux de chômage : 10,6 % de la population active
– Espérance de vie : 87 ans pour les femmes et 82,5 ans pour les hommes
– Rapport actif/retraité : 1 pour 1… très vite.
Au secours ! Équation mathématique à résoudre qui frise le paradoxe !
L’État a trouvé. Euréka. Tu gardes un vieux, tu embauches un jeune et nous, on te donne une prime…Enfin, nous ? Ça reste nous.
Une couche de plus qui coûtera à l’État, qui nous coûtera, mais qu’en bon chef d’entreprise nous utiliserons pour alléger des frais de personnel dont la croissance est exponentielle.
Une simplification du Code du travail avec un contrat unique fluidifiant les entrées et sorties de l’emploi et une baisse significative des charges pour les entreprises hexagonales à forte intensité de main d’œuvre, auraient sur l’emploi