Le ministère de l’Éducation nationale a relancé, en 2010, l’idée de réformes les rythmes scolaires. Le ministre Luc Chatel avait pour cela institué la Conférence sur les rythmes scolaires, où l’Umih parlait au nom des CHR. La réforme est guidée par des préoccupations essentiellement pédagogiques. Mais les propositions figurant dans le rapport de la conférence pourraient faire l’affaire des professions de l’hôtellerie et du tourisme.
Un débat récurrent
La France est un cas à part en matière de rythmes scolaires : si le calendrier compte seulement 144 jours de classe contre plus de 180 dans d’autres pays d’Europe, les écoliers français sont aussi ceux qui ont le plus d’heures de cours chaque année. Et les partisans d’infléchir les rythmes scolaires de rappeler que la journée d’un écolier allemand ou suédois se termine à 13 heures. Le débat est récurrent et plus d’un recteur d’académie, inspecteur, syndicaliste, association de parents d’élèves a suggéré qu’on revoie les rythmes scolaires au nom de considérations pédagogiques. A cette liste, nous pourrions ajouter les grincheux qu’insupporte la prétendue oisiveté de nos enfants. Si le débat n’est pas nouveau, ce qui l’est, c’est que les pouvoirs publics réfléchissent maintenant sérieusement à modifier les rythmes scolaires.
Des considérations surtout pédagogiques
Le rapport rendu le 21 janvier par la conférence nationale sur les rythmes scolaires annonce la couleur : « L’objectif d’une conférence sur les rythmes scolaires est d’améliorer les