Désormais, les chambres d’hôtes sauvages ou improvisées seront totalement illégales. Les chambres d’hôtes devraient normalement depuis toujours remplir un certain nombre de critères spécifiques : constituer un complément de l’activité d’hébergement, en proposant une nombre limité de chambres, proposer un seul menu (une seule entrée, un seul plat, un seul dessert) caractérisé par une cuisine de qualité faite de préférence d’ingrédients du terroir, et servir enfin des repas à la seule et unique table familiale. Cependant, les débordements concurrentiels par rapport à l’hotellerie et à la restauration étaient devenus intolérables, notamment en ce qui concerne la vente de boissons alcoolisées.
Depuis juin dernier, toute chambre d’hôtes servant de l’alcool, doit justifier du permis d’exploitation relatif à cette activité particulière. Pour l’obtenir, une formation d’une journée est obligatoire. Durant sept heures, il y est tour à tour question des réglementations en vigueur, y compris locales, des conditions d’ouverture, des obligations d’exploitation ou encore des fermetures administratives et judiciaires.
Si le permis d’exploitation et la formation qui le conditionne, entendent offrir aux loueurs les clefs et les devoirs inhérents à leur profession, en découle aussi une autre conséquence : l’obligation d’aller inscrire en mairie, via un document Cerfa spécifique, l’ouverture ou l’existence d’une chambre d’hôtes.
De quoi offrir le cadre qui manquait à l’activité, alors que nombreux sont ceux qui se disent prêts, l’air rêveur, à tenter l’aventure de la chambre d’hôtes en 2 ou 3