Le Haut Conseil à la Santé Publique a remis au ministère de la Santé son rapport relatif à la prévention des risques sonores, notamment sur les jeunes générations. L’Umih souhaite que les mesures qui en découleront soient prise en concertation avec les établissements de nuit qu’elle représente.Si l’Umih est favorable à certaines mesures préconisées, notamment l’instauration d’un espace de repos auditif dans les établissements de nuits, la mise en place d’un afficheur pour indiquer le volume sonore et la durée d’exposition à ne pas dépasser, ou encore la mise à disposition de bouchons de protection auditive, l’organisation professionnelle, leader du monde de la nuit, rappelle pour autant l’effet contreproductif de mesures qui seraient prises unilatéralement sans concertation, notamment abaisser la limitation du volume sonore.
Pour le syndicat, il est important d’informer les clients sur le rôle du volume sonore dans un contexte festif et convivial, et sur ses conséquences, notamment sur la santé. Consciente de l’enjeu de santé publique, l’Umih souhaite anticiper et devenir un interlocuteur incontournable sur la problématique du volume sonore au sein des lieux de loisirs et de nuit.
Effets contre productifs possibles
« Si la profession n’est pas force de proposition alors, des décisions radicales et arbitraires risquent d’être imposées aux professionnels. Aujourd’hui, que constatons-nous ? Après l’interdiction de la cigarette dans les lieux publics et les mesures de la loi Bachelot pour limiter la consommation d’alcool, la consommation de tabac et d’alcool, notamment chez les