Une Haute-Savoyarde séduite par une annonce dans un journal spécialisé et voici Sandrine Teillot et ses deux garçons qui investissent l’ancien «Lézard». Un achat de fond courageux dans le massif des Maures, perdu dans les châtaigneraies sur la route entre Sainte-Maxime et Vidauban (RN7). La jeune femme fait refaire la totalité de l’établissement pour y adjoindre une activité bar comme celle qu’elle tenait à Thonon-les-Bains. «L’hiver ne me fait pas peur : il me permettra de faire vraiment connaissance avec les gens du cru, surtout par l’intermédiaire de la partie café». Plus de deux mois de travaux et la voici à la tête de deux salles (50 couverts) et d’une terrasse de même capacité avec un chef cuisinier du cru, Jean Michel, ancien du Belvédère aux Issambres. Comme le dit l’enseigne (le carnotzet est en Suisse une cave aménagée en salon convivial), elle veut en faire un rendez-vous très familial. Dans une déco champagne/bordeaux, Sandrine propose un menu à 13 #euro; pour le déjeuner, un à 20 #euro;midi et soir, un plat du jour à 9 #euro;, et une carte abondante en spécialités de ses origines savoyardes. Ajoutez à cela des soirées musicales le week-end, sans augmenter les prix d’un copeck, et le tour est joué pour fidéliser une clientèle locale et offrir aux touristes un souvenir lumineux de cette halte provençale.
Il reste 10% de l'article à lire
Abonnez-vous à Industrie Hôtelière
