La plupart des restaurants et hôtels-restaurants communiquent d’une manière plus ou moins accentuée sur leur chef. Des palaces parisiens comme le Ritz, le Meurice ou le Georges V mettent volontiers leur chef en avant, quitte à parler de la défection de l’un suivi du remplacement de l’autre. Il y a des lieux à l’image du Laurent, du Fouquet’s ou de la Tour d’Argent, où l’on préfère communiquer sur le restaurant afin de renforcer son image institutionnelle. C’est ce que semble vouloir faire le domaine de Belesbat à Boutigny (Essonne) qui, tout en communiquant sur les travaux de rénovation de son restaurant L’Orangerie, d’un montant total de 3 millions d’euros, ne souhaite pas mentionner le nom du chef. Les rénovations ont porté sur les salles à manger, intérieure et extérieure, et la réfection de la cuisine. Tout a été refait avec une nouvelle configuration aérée, donnant aux membres de la brigade une vision horizontale de tout l’espace, et avec le remplacement des équipements. La cuisine a reçu en particulier un piano Molteni à induction. Le domaine de Belesbat qui compte en tout 60 chambres comprend également un golf, un centre d’affaires avec des salles de réunion et s’étend en tout sur une superficie de 50 hectares. Appartenant à un particulier privé de nationalité japonaise, il est dirigé par Madame Naoko Girard, assisté de Thierry Jeannet, responsable restauration, et Christophe Naudin, responsable des ventes.
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