« Je fais souvent un rêve étrange et pénétrant »… d’un pays qui se réforme et dans lequel l’Égalité n’est pas qu’un mot entre la Liberté et la Fraternité.Cette égalité de traitement de tous les citoyens est la seule parade à la montée des extrémismes.Quand des acteurs politiques, institutionnels, salariés et patronaux, grâce au miracle du paritarisme, se retrouvent côte à côte sur les bancs d’une vénérable institution, on imagine qu’ils mettront leurs différences au service de l’État auquel ils coûtent annuellement la bagatelle de 37 millions d’euros.Cette institution, c’est le CESE – prononcer « seize » -, joli acronyme pour le Conseil Économique, Social et Environnemental.
Il est intéressant de constater que ses 233 membres qui, en 1924 n’étaient que 47, oublient leurs différences quand l’intérêt, pardon leurs intérêts sont communs.- Indemnité mensuelle de base pour un conseiller : 3 786,76 euros
– Indemnité mensuelle pour les 18 présidents de groupe : 5 651,90 euros
– Indemnité mensuelle du président, actuellement Jean-Paul Delevoye : 11 360,28 euros (frais de
représentation inclus) Voilà pour les acteurs de la démocratie participative. Mais, pour faire fonctionner la maison, pardon le palais d’Iéna, il faut du personnel et là, c’est le pompon !145 fonctionnaires : – 37 500 euros brut par an (soit 3 125 euros par mois) pour la catégorie C, la moins bien payée ;
– 57 950 euros pour la catégorie A ;
– 102 000 euros pour les administrateurs ;
– 150 000 euros pour la numéro deux, Annie Podeur.Cette
Il reste 53% de l'article à lire
Abonnez-vous à Industrie Hôtelière