Les principales capitales européennes ont saisi le 2 octobre la commission européenne, l’appelant à se prononcer sur les locations saisonnières de courte durée par les plateformes type AirBnb.
Paris, Amsterdam, Barcelone, Berlin, Bruxelles, Lisbonne, Madrid, Reykjavik, Vienne mais également des villes comme Bordeaux, Barcelone, Valence, Cracovie, dénoncent « un manque de coopération manifeste de la part des plateformes proposant aux touristes des logements meublés pour une location de courte durée » qui, selon elles, « invoquent la législation européenne en matière de protection des données personnelles qui leur interdit de partager ces données avec les gouvernements ou collectivités locales ».
Pour la mairie de Paris « Les villes européennes ne s’opposent pas à la location saisonnière en tant que telle mais elles ont besoin d’instruments plus effectifs pour lutter contre les locations saisonnières illégales et abusives. Face à la croissance exponentielle des locations saisonnières, nous demandons à la commission européenne d’affirmer le principe selon lequel la réglementation européenne n’est pas un obstacle aux initiatives prises par les autorités locales pour lutter contre une croissance non-maîtrisée du phénomène de locations saisonnières », explique Anne Hidalgo.