Didier Chenet (président du GNI) a exprimé sa réaction à l’issue de la visioconférence du 24 avril ayant réuni Emmanuel Macron et plusieurs de ses ministres avec les représentants de l’hôtellerie, de la restauration et du tourisme.
Concernant la réouverture des établissements, qui sera décidée fin mai – début juin, « le Président de la République a fait preuve d’empathie, de pragmatisme et de volontarisme. Il a compris notre déception. Il a compris aussi notre inquiétude, notre détresse même. Il a voulu nous montrer qu’il est à nos côtés pour nous aider et qu’il le restera tout particulièrement au moment délicat de la réouverture afin que celle-ci s’opère dans le respect du modèle économique et financier de nos entreprises et dans le respect de la santé de nos salariés et de nos clients. Il nous a demandé de travailler avec le gouvernement à un plan efficace de soutien, de relance et même de transformation de notre secteur et de nos hôtels, cafés, restaurants », a ainsi déclaré le président du GNI. Et d’ajouter : « Je veux comme le Président de la République garder espoir dans l’avenir et pour cela je continuerai à travailler comme depuis le début de la crise pour construire un vrai plan d’avenir pour nos entreprises. »
Comme le relaie Didier Chenet, Emmanuel Macron a indiqué que le secteur devait faire face à 3 grandes étapes : l’urgence de la période actuelle de fermeture ; la Résistance, pendant laquelle l’activité pourra reprendre ; et enfin la Relance.
Les modalités de réouverture dans le cadre de la 2ème étape ont d’ailleurs été précisées. Ainsi, les entreprises qui respecteront le protocole sanitaire en cours d’élaboration « ne verront pas leur responsabilité pénale engagée en cas de contamination d’un salarié ou d’un client », rapporte le GNI.
Par ailleurs, en raison de l’impact de l’application du protocole sanitaire sur certaines entreprises, celles qui le souhaitent « pourront rester fermées tout en continuant à bénéficier des aides ». Pour les entreprises décidant de rouvrir, « le Président de la République a proposé qu’une mesure d’incitation soit mise en œuvre permettant de glisser d’une prise en charge des salariés au titre du chômage partiel à un dispositif mixte de chômage partiel et de réduction du coût du travail qui pourrait prendre la forme d’une exonération des charges sociales patronales et d’une prise en charge pour partie du salaire », précise le GNI.
Concernant la 3ème étape dite de Relance, deux points en particulier ont été évoqués : « la possibilité pour les entreprises de bénéficier d’avances de l’Etat sous la forme de fonds propres » et « la création d’un fonds d’investissement ».