Selon les statistiques du ministère du Travail, près d‘1,6 million de salariés étaient encore concernés par le chômage partiel en octobre 2020.
Le mercredi 9 novembre, la ministre du Travail Élisabeth Borne a annoncé (BFM business) le maintien des conditions actuelles d’indemnisation du chômage partiel jusqu’à fin janvier, ainsi que la suppression temporaire des délais de carence pour les malades de la Covid-19 dans le privé.
Actuellement, les salariés en chômage partiel perçoivent 70% de leur salaire brut, soit environ 84% de leur salaire net. L’allocation versée à l’employeur couvre 60% de la rémunération brute du salarié dans la limite d’une rémunération de 4,5 SMIC.
Quant aux secteurs en difficultés comme l’hôtellerie, la restauration ou la culture, ils n’ont pas de reste à charge pour les employeurs. À propos de ces secteurs fragilisés par la pandémie, Élisabeth Borne a déclaré que la prise en charge du chômage partiel à 100% sera prolongée jusqu’à fin janvier : « moi je souhaite qu’on aille jusqu’à fin février 2021« . Un décret à paraitre précisera la période du maintien de l’activité partielle en l’état sans reste à charge (fin janvier ou fin février 2021) pour les entreprises fermées administrativement (cafés, bars, restaurants, discothèques) et celles du secteur confrontées à une baisse d’activité (hôtels et TOR).
Concernant le délai de carence, les salariés du privé ont d’habitude trois jours avant de bénéficier d’indemnités journalières. La ministre du Travail a annoncé que ce délai serait supprimé provisoirement d’ici début 2021 pour les malades de la Covid-19, comme dans le secteur public, évoquant une mesure de « bon sens » et destinée à « encourager à l’isolement ».
PG