En décryptant l’impact de la crise sanitaire sur le milieu de la restauration, le directeur général de Metro France depuis le 1er janvier 2021 Pascal Peltier revient sur les nombreuses initiatives mises en place par le groupe mais également sur un état d’esprit, à la fois serein et responsable, nécessaire pour surmonter les épreuves actuelles.
Les 3 axes développés par Metro France pour faire face à la crise : « Protéger, persévérer, relancer ».
Protéger la santé des équipes et des clients via un protocole sanitaire strict et respecté de tous ; préserver le résultat économique du groupe à travers la mise en place du chômage partiel pour certains, de l’arrêt de projets divers ou de la baisse de frais généraux, et relancer en aidant les clients à reprendre leur activité.
Pour cela, Metro France propose des reports de créance, un allongement des délais de paiement ou encore un accompagnement administratif dans les diverses procédures d’aides du Gouvernement.
En entrepôts, l’assortiment reste riche, et certains prix ont pu rester bloqués sur plusieurs mois.
Pour la suite, qui s’annonce incertaine, Pascal Peltier croit en la création d’activités dites « multicanal », impliquant le développement d’offres hybrides mêlant restauration à table, vente à emporter/livraison, épicerie, cours de cuisine à domicile, en présentiel…
Côté digital, Metro a su prendre le train en marche en lançant Dish, permettant aux clients de créer simplement et rapidement leur propre site Internet (avec outil de réservation, module de paiement, VAE, livraison, etc.).
Maintenir le lien entre les restaurateurs et leur clientèle reste également capital pour Metro. Ce lien de « personne à personne » est en effet à préserver à tout prix pour l’enseigne, qui œuvre plus que jamais à sa consolidation via des offres personnalisées, mise au point après un temps d’écoute et de partage avec le restaurateur. C’est d’ailleurs dans cette optique qu’a été lancé « Place aux Restos », dans le cadre de #HOPE, réflexion initiée par l’ensemble des équipes Metro France. « Nous nous trouvons dans une situation complexe, mêlant 1 an de baisse d’activité, une préoccupation des collaborateurs Metro – eux-mêmes confrontés au désespoir des clients : c’est un contexte particulièrement anxiogène, ponctué, tous les 15 jours ou presque, d’annonces du Gouvernement repoussant la date de réouverture des établissements, et serrant davantage la vis quant aux minces horaires encore existants », explique Pascal Peltier. « Notre parti pris chez Metro est simple : nous misons sur l’espérance. Le meilleur reste à venir, nous réfléchissons donc à la manière dont nous pourrions à nouveau insuffler une dynamique d’espoir et de créativité à nos équipes et nos clients. Car nous pensons autant à la satisfaction client qu’à l’accompagnement de nos collaborateurs en cette période. A côté de cette dépression économique, n’ajoutons pas une dépression psychologique. »
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