Le président de la République Emanuel Macron a confirmé le 15 avril 2021 de futures réouvertures progressives par étapes de 3 semaines « si tout va bien », éventuellement « par territoires », priorisant les terrasses de CHR ainsi que les musées. En revanche, il ne s’est engagé sur aucune date, même si la mi-mai reste, à ce jour, la période la plus probable.
Le président du GNI Didier Chenet rappelle que l’État continuera « d’accompagner les entreprises à cette occasion et ne supprimera pas les aides du jour au lendemain ».
Avec les autres organisations professionnelles du secteur, il a aussi réalisé plusieurs propositions :
. Compléter le processus d’ouverture en y intégrant les discothèques et les traiteurs organisateurs de réceptions avec des mesures adaptées,
. Accélérer le processus d’ouverture par une réduction des phases d’ouverture à 2 semaines,
. Améliorer le processus d’ouverture afin d’éviter des rassemblements incontrôlés (avec par exemple l’ouverture des restaurants d’hôtels aux seuls clients au petit déjeuner, déjeuner et diner).
Les organisations ont également exprimé leur opposition à une jauge en terrasse, la jugeant « inutile » et aux « conséquences négatives » – le respect du protocole sanitaire (modernisé, avec un QR code pour digitaliser le cahier de rappel, et avec des sanctions pour non-respect) réduisant déjà la capacité d’accueil du tiers ou de la moitié des convives – et les risques de contamination étant faibles en extérieur.
Didier Chenet rappelle aussi l’importance :
. d’un accompagnement financier de l’État à la hauteur de la reprise dégradée des entreprises, avec un maintien de l’activité partielle sans reste à charge, soulignant que 110 000 collaborateurs auraient quitté le secteur depuis le début de la crise.
. de la réduction des coûts via un maintien des exonérations de charges sociales patronales de sécurité sociale et un crédit de cotisations sociales
. d’une indemnisation du Fonds de Solidarité en fonction de la perte de chiffre d’affaires si l’activité des entreprises ne suffit pas à permettre le paiement de leurs charges (sur le modèle des hôtels).
Enfin, les organisations se sont mises d’accord sur la proposition suivante : faire en sorte que les salariés du secteur puissent faire partie des catégories professionnelles éligibles à la vaccination.
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