Le Jardin des plantes médicinales et la Faculté de Médecine historique de Montpellier accueillaient les 28 et 29 juin derniers la 24ème convention des Traiteurs de France. Membres du réseau, collaborateurs, institutionnels et partenaires – soit plus de 150 personnes – étaient réunis pour faire le point sur la situation particulièrement difficile de ces derniers mois, mais également envisager l’avenir.
Car si la profession a été sévèrement touchée – enregistrant une perte de CA de plus de 216 millions d’euros depuis mars 2020 – les perspectives de reprises son bien là. Le réseau, regroupant à ce jour 37 PME, est fin prêt à démontrer sa capacité́ à s’adapter et à organiser des rassemblements dans le respect des règles sanitaires.
Avec plus d’1 an de chiffre d’affaires perdu (87% du CA étant habituellement générés par des salons, congrès, évènements d’entreprises et séminaires, et 13% par des mariages ou réceptions privées), les Traiteurs de France attendent désormais avec impatience le moment de se relever.
Tous étaient ainsi réunis autour de Bernard Cabiron, dirigeant de Cabiron Traiteur – maison qui officiait en tant qu’hôte de cette convention – retrouvant avec plaisir une proximité physique mise à mal depuis plus d’un an.
En plus des focus dédiés aux difficultés dues à la crise et aux solutions ingénieuses pour une reprise sereine, plusieurs temps forts ont eu lieu :
. Des engagements réaffirmés en matière de responsabilité (l’association étant engagée dans la certification internationale ISO 20121)
. La nomination de Bernard Cabiron à la présidence de la Branche TOR du GNI, et celle d’Olivier Voarick, DG de la maison Lenôtre, comme vice-président.
. La remise de médaille de l’ordre National du Mérite au grade de Chevalier à Alain Marcotullio, Président du réseau Les Traiteurs de France, par Alain Griset, Ministre délégué aux PME.
« Au nom de toute une profession, je tiens à remercier particulièrement, le gouvernement et Monsieur Alain Griset, pour leur écoute passée, actuelle et future qui témoigne de la collaboration et des liens étroits qui ont été noués et qui restent indispensables pour la suite du combat à mener », déclarait Alain Marcotullio. « Cette crise sanitaire aura permis de mettre en exergue les spécificités de notre profession et nous positionne désormais dans de nombreux débats et consultations, comme récemment celui sur la réforme de l’assurance chômage avec les Contrats à Durée Déterminée d’Usage (CDDU) où notre voix et la nécessité de faire appel aux « extras » est indispensable et inhérente à notre activité. »
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