« Nous demandons à la Ministre du travail et au Gouvernement d’assumer jusqu’au bout l’obligation de pass sanitaire des salariés de l’hôtellerie restauration. Le licenciement consécutif au fait pour un salarié « de ne plus pouvoir exercer pendant une période de plus de 2 mois » doit être qualifié par un motif qui libère l’entreprise de coûts, d’autant que ce licenciement ne sera pas à l’initiative de l’employeur. » : telles sont les revendications exprimées par les 4 organisations professionnelles représentatives des CHR (GNC, GNI, Umih, SNRTC) en réponse au nouveau projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire.
Conformément à celui-ci, les professionnels devront s’assurer que leurs salariés présentent un pass sanitaire valide. Dans le cas contraire, ils ne seront pas autorisés à travailler et, si la situation dure plus de 2 mois, ils pourront faire l’objet d’un licenciement qualifié de « spécifique » par le texte.
Un texte que les représentants de la profession qualifient « d’inacceptable ». En effet, s’ils ne sont pas opposés au pass sanitaire, il n’est en revanche « pas acceptable que les professionnels de l’hôtellerie-restauration se retrouvent contraints de verser des indemnités de licenciement à l’occasion de telles ruptures. D’autant plus que notre secteur est confronté à une très une forte pénurie de main d’œuvre », clament-ils. M.B.
21 juillet 2021