Particulièrement d’actualité à l’occasion du Congrès du GNI qui se tient les 15 et 16 novembre à Paris, la reprise du secteur de l’hôtellerie-restauration et la problématique du recrutement le sont tout autant au sein du Groupe Accor.
Si la fréquentation des touristes étrangers s’améliore, « elle n’a pas retrouvé le niveau de 2019, notamment à Paris. Nous sommes encore un bon tiers en dessous. Mais ça va dans le bon sens. Il faut que les frontières réouvrent, que les Américains reviennent plus nombreux. Nous avons aussi besoin des Chinois », a ainsi indiqué le PDG d’Accor, Sébastien Bazin, le 5 novembre dernier sur RMC.
Concernant le recrutement, « il nous manque un tiers des effectifs », soit « au moins 20 000 personnes qui ne sont pas revenues », a pointé le dirigeant. Dans le même temps, « la demande client va revenir et je dois être en capacité de la satisfaire ».
Interrogé sur les salaires, Sébastien Bazin a reconnu que cette question figurait parmi les pistes à l’étude mais qu’il n’était actuellement « pas capable de payer plus, alors même que toute la filière hôtelière est à genou ». Conditions de travail, contraintes horaires, formations interfilières, mise en situation des apprenants face aux clients, charges patronales : plusieurs axes ont en outre été avancés par le dirigeant pour « mener une réflexion profonde et indispensable ».
Sébastien Bazin a également souligné une évolution du comportement et des attentes des clients post-Covid, désormais « plus exigeants, en quête de découverte, d’authenticité, d’interactions. L’expérience, le prix, l’emplacement et la marque restent essentiels mais ne sont plus suffisants. Le client d’aujourd’hui veut avoir le sentiment de s’enrichir culturellement, il veut se souvenir de son séjour ».
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