Acquis à la fin de l’été 2020 par Extendam, l’ancien Mercure Paris Gobelins Place d’Italie se dévoile désormais sous l’appellation Hôtel Rosalie. Deux petites années ont en effet permis de transformer cet établissement niché au cœur d’une ruelle discrète et qui n’avait pas connu de rénovation majeure depuis les années 1990.
Dans les 60 chambres comme dans les parties extérieures, les réaménagements ont été menés dans une approche durable, collaborative et écoresponsable. Jardin suspendu, façade habillée de vigne vierge, hall végétal, jardin potager : la nature s’invite et se mêle au décor post-industriel, en écho à l’urbanisation du 13e arrondissement parisien. Pour la touche végétale, cet hôtel 4 étoiles ancré dans son quartier a fait appel au collectif parisien Merci Raymond.
Des artistes locaux à l’œuvre
En outre, « dans les chambres et sur le chemin qui mène à la pièce à vivre comme à l’extérieur, nous avons souhaité inviter des artistes locaux pour faire vivre l’âme de Rosalie. Le travail des étudiants de 1re année en design de marque et communication de l’école Estienne s’expose en tête de lit. Ils sont douze à avoir réalisé, une série d’affiche sur la thématique de la nuit. Au rez-de-jardin, ils ont travaillé sur une immense fresque rappelant l’environnement direct de l’hôtel. Pour la Pièce à Vivre, c’est Pauline Rousseau, habitante du quartier et diplômée de l’école du Louvre qui immortalise en photo et dans le détail, les tapisseries de la Manufacture des Gobelins. Enfin Elvire Bonduelle interprète dans le Jardin Public un treillis façon cartoon », détaille Joris Bruneel, fondateur et exploitant de l’Hôtel Rosalie. Co-fondateur du groupe MyHotels, il poursuit l’aventure avec Extendam après avoir ouvert en septembre 2021 l’hôtel Babel dans le quartier de Belleville.
« Nous voulions que Rosalie transpire le made in Paris. Les enceintes en acier brossé posées sur les tables de chevet ont été fabriquées sur mesure par Quark dans leur atelier du 19e arrondissement. Et une fois sorti de la baignoire, c’est dans un peignoir ou un hoodie signé par le couturier Philippe Gaber, installé dans le 11e arrondissement, que l’on se drape », ajoute-t-il également.
M.B.
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