Pour sa huitième collaboration avec le mouvement international Slow Food dans le cadre de l’initiative Food For Change, l’association Relais & Châteaux invite ses 580 établissements à participer à la campagne « Plantons l’Avenir ». L’objectif : contribuer au développement d’une alimentation plus riche en végétaux en appliquant neuf principes incarnés par des chefs officiant aux quatre coins du monde.
Repousser les limites de la gastronomie afin d’attirer l’attention sur le caractère créatif et les bienfaits nutritionnels des végétaux et des légumes (champignons, noix, etc…) : tel est le cœur de cette démarche qui sensibilise également le public aux conséquences de l’élevage industriel et de la pêche intensive. « Avec 376 étoiles Michelin, dont 40 étoiles vertes, les chefs d’exception de notre réseau de 580 établissements ont plus que jamais le pouvoir de changer notre rapport à la cuisine, convient le vice-président de Relais et Châteaux Mauro Colagreco. Leur talent leur permet en effet d’illustrer comment des menus riches en végétaux intégrant des protéines animales issues de l’agroécologie, peuvent rivaliser avec la saveur, la complexité et la qualité d’une cuisine centrée sur les produits d’origine animale, tout en répondant à l’urgence climatique. »
Grâce à cette mobilisation, Relais et Châteaux entame une transition fondamentale au sein de ses établissements mais plus largement auprès du grand public avec une démarche aussi respectueuse de l’environnement que favorable pour la santé. De plus, cette approche sensibilise sur l’importance de réduire notre empreinte écologique : en effet, si 100 grammes de protéines de bœuf émettent 35,5 kg de gaz à effet de serre, la même quantité de légumineuses n’en produit par exemple que 0,9 kg (selon un sondage des Nations Unies).
Des chefs s’essaient depuis déjà des années à majorer le végétal dans leurs assiettes à l’instar de Patrick Henriroux (La Pyramide – Vienne) et de son chef exécutif David Castagnet. Une démarche vertueuse qui se traduit par du sourcing local, mais aussi beaucoup d’adaptation.
L.J.
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