L’offre française de chaînes intégrées stoppe sa croissance, et après un ralentissement en 2017 le parc a même reculé pour atteindre 4 244 hôtels et 318 885 chambres au 1er janvier 2018. Quoique minime, c’est une première puisque le parc des chaînes intégrées n’avait jusqu’ici jamais été en baisse, et celle-ci aurait été bien plus marquée sans les nombreuses conversions d’établissements auparavant indépendants. Les chaînes intégrées ont en effet enregistré un nombre significatif de fermetures sèches ou temporaires pour travaux de rénovation, qui ont plus que compensé les quelques ouvertures dans les grandes métropoles.
En plus longue période, entre 2000 et 2018, l’offre française de chaînes a tout de même augmenté de plus de 27 %, soit une hausse bien plus rapide que celle du parc global qui n’a progressé que de 3 % sur la même période. Mais il reste que depuis le tournant du nouveau millénaire, la France a connu une croissance des chaînes hôtelières proportionnellement inférieure à celle d’autres pays européens, y compris comparables, même si c’est en partie lié à l’implantation plus ancienne des chaînes intégrées dans l’Hexagone.
Tandis que le segment super économique était en progression depuis 2012 (gain de près de 7 500 chambres de chaînes entre 2012 et 2017), il baisse de 1,6 % en 2018 (perte d’environ 1 400 chambres). Cette chute est notamment due à la restructuration de l’enseigne HotelF1, dont une soixantaine d’établissements ont été cédés à une filiale de la Caisse des Dépôts pour être utilisés par
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