UN PEU D’HISTOIRE
« Je ne peux vivre sans Champagne, en cas de victoire, je le mérite ; en cas de défaite, j’en ai besoin », disait Napoléon Bonaparte. C’est à dom Pérignon (1638-1715), un moine de l’abbaye bénédictine d’Hautvillers, que nous devons l’invention du vin le plus célèbre du monde. Sa trouvaille : assembler différents crus en contrôlant la prise de mousse lors de la deuxième fermentation. Le champagne est élaboré essentiellement à partir de trois cépages : le pinot noir, le pinot meunier et le chardonnay. Il se vend chaque année plus de 300 millions de bouteilles dans le monde, dont 180 millions en France. Cinq grands groupes (LVMH, Lanson International, Pernod-Ricard, Laurent-Perrier et Vranken-Pommery Monopole) se partagent désormais 43,2 % du marché. Depuis 1960, la consommation de champagne a été multipliée par plus de cinq, alors que la consommation de boissons alcoolisées est en baisse constante depuis 40 ans.
À SAVOIR
Bien choisir, bien servir
L’aspect des bulles est essentiel : les meilleurs champagnes produisent de très petites bulles (16 à 40 microns) qui montent en colonnes ininterrompues depuis le fond du verre. Lorsque les bulles sont grosses et apparaissent de manière aléatoire « en œil de crapaud », c’est un indice de faible qualité.
Le champagne doit être servi frais, entre 4 et 7 °C lorsqu’il est jeune, jusqu’à 10 °C lorsqu’il est plus mature ou millésimé.
Le service « à la champenoise »,