Enseignement à distance, report des stages, réflexion sur l’évolution des métiers… Les écoles hôtelières ont dû rapidement s’adapter face à la propagation de la crise. État des lieux.
Le point de vue de Dominique Giraudier, directeur
de l’Institut Paul Bocuse, sur l’industrie hôtelière.
L’industrie hôtelière est en train de vivre une crise d’une ampleur colossale. Cependant, de nombreuses entreprises ont encore des projets de recrutement comme plusieurs groupes mondiaux. C’est pourquoi nous essayons d’avoir un contact assez poussé avec la majorité d’entre eux, afin de proposer à nos étudiants des opportunités internationales, pour des offres d’emplois ou des stages.
En temps normal, nous comptions entre 1 000 et 1 500 offres permanentes de leur part et aujourd’hui nous en avons seulement entre 300 et 400. Cette crise devrait durer un certain temps. Nous pouvons nous attendre, dans les 24, voire 36
mois à venir, à connaître un environnement chahuté et sous contraintes. Il faudra certainement faire face à une activité moindre. Cependant, je ne pense pas que cela altérera le potentiel du secteur qui a connu une croissance à deux chiffres ces 3 dernières décennies.
Notre travail à l’Institut Paul Bocuse consiste à resserrer davantage les liens avec les entreprises, mais aussi à