Les niveaux d’activités en matière de MICE sont encore loin de ceux enregistrés avant la crise économique de 2008. Désormais sur ce secteur, les professionnels et les hôteliers doivent naviguer à vue, faute de visibilité.Certains hôteliers qui disposent de salles de séminaire ont particulièrement développé les MICE, un marché qui est évalué à un peu plus de 8 milliards d’euros en 2014, en baisse de 5,2% par rapport à l’année précédente, selon Coach Omnium (1).
« Nous constatons un énorme changement concernant les lieux de réunions professionnelles. Les entreprises se rendent moins dans les hôtels depuis trois ans car elles trouvent des lieux moins chers », a expliqué Mark Watkins lors de l’après-midi de conférences « MICE 2015 », organisé par le cabinet, le 8 octobre, à Paris. Selon le cabinet, si les hôtels étaient plébiscités dans 82% des cas par les entreprises en 2010 pour organiser ces réunions, ils ne sont plus que 59% en 2014. Néanmoins, ils restent de loin les principaux lieux de ces réunions.
Les entreprises tendent à rester dans leurs propres locaux parfois même en aménageant des espaces dédiés pour des raisons économiques mais également en raison de l’engorgement de la demande. « Les événements professionnels sont concentrés du mardi au jeudi et les plannings sont souvent déjà pleins chez les prestataires. »
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