Le constat est aussi baissier pour les hôtels indépendants en moyen et haut de gamme qui voient leur parc de chambres reculer. De petites chambres sont souvent supprimées et fusionnées avec celles existantes pour créer des suites, permettant alors à l’établissement d’attirer une clientèle plus aisée et plus dépensière en services annexes (restaurant, spa etc.), et soutenant le prix moyen tout en limitant les coûts d’exploitation. Les établissements indépendants peuvent ainsi tirer parti de leur petite taille en présentant une offre de type boutique-hôtel ou hôtel de charme, un profil d’établissement qui depuis quelques années se développe dans les centre-villes des destinations majeures. Mais ce profil intéresse également de plus en plus les chaînes internationales, qui ont développé un portefeuille de marques non standardisées permettant de les intégrer à leur réseau ; et les hôteliers y ont été sensibles à travers des conversions en chaînes d’hôtels précédemment opérés en tant qu’indépendants. Et le développement par les groupes intégrés de « soft brands », encore moins contraignantes, participe aussi à cette dynamique.
De la même manière, en gammes budget et économique, bien plus importantes dans le parc français (plus de 60 % du parc) les chaînes intégrées ont fermé des hôtels d’une part, et converti d’anciens hôtels indépendants ou en réseaux volontaires sous leurs enseignes. Cela a limité le recul des chaînes et amplifié le recul des indépendants, qui ont par ailleurs poursuivi leur recul en ce qui concerne les unités de
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