États des lieux et conseils pour mener une démarche de valorisation des biodéchets efficace avec Philippe François, gérant de la société de conseil François Tourisme Consultants qui est également vice-président de l’Office de tourisme de Périgueux.À partir du 1er janvier 2016, de nouvelles obligations s’imposent aux CHR en matière de tri et de valorisation des biodéchets. Quel est l’état d’avancement des acteurs ?
Il existe une prise de conscience progressive quant à la réglementation et aux enjeux de ces approches. Il est communément admis que les déchets organiques sont de l’ordre de 200 grammes par couvert. Il faut y ajouter 
l’huile, les « eaux grises », ce qui aboutit à une masse considérable de déchets organiques. Les CHR prennent conscience de la nécessité d’agir. Des solutions de valorisation commencent à se mettre en place.
Qu’est-ce qui peut être entrepris en amont pour limiter les biodéchets ?
Nous travaillons avec nos clients CHR pour réduire leurs déchets organiques. Pour cela, nous observons le fonctionnement de l’établissement, comment les marchandises sont achetées, stockées, transformées et distribuées (à table, sous forme de buffet…). Nous repérons les catégories de marchandises qui sont gaspillées. Nous pouvons, par exemple, préconiser de modifier les menus. Nous sommes également attentifs aux types de clientèles. Par exemple, lors d’un récent congrès comptant un bon nombre de personnes musulmanes, nous
Il reste 68% de l'article à lire
Abonnez-vous à Industrie Hôtelière
