Les résultats du tourisme français sont beaucoup moins réjouissants que les déclarations officielles ne le laissent croire. C’est un sujet que nous traitons régulièrement. Avec un taux de croissance plus faible en France que le taux de croissance international. Notre pays perd du terrain et l’hôtellerie et la restauration ne bénéficient pas à plein du dynamisme mondial du secteur. Le projet d’avis rédigé à l’initiative d’André Daguin au Conseil économique et social est bienvenu et salutaire car il pointe du doigt l’absence de rentabilité de la petite hôtellerie française, fragilisée par ses problèmes structurels mais aussi par l’inadaptation du système fiscal et social de notre pays.
Il est encore temps de réagir, avant qu’un pan entier du secteur ne s’écroule, détruisant ainsi de la richesse et de l’emploi. Les acteurs politiques seront ainsi alertés dans les temps et dans les formes. Espérons qu’au-delà de leur tendance à la démagogie, ils se saisissent du problème malgré la période électorale et qu’ils y apportent de véritables solutions.