Baisser certains prix, augmenter les salaires, investir pour moderniser le secteur avec une aide de 2 milliards d’euros, voilà le message envoyé par les politiques lors des Etats Généraux de la restauration le 28 avril 2009.
Chaque restaurateur devra expliquer à ses clients et à ses salariés l’usage qu’il va faire de l’économie réalisée grâce au passage de la TVA à taux réduit à 5, 5 % pour la restauration (hors vins et alcools qui restent à 19,6 %).
Les salariés doivent comprendre que durant la crise cette économie peut servir à maintenir le chiffre d’affaires (grâce aux baisses de prix) pour les établissements en difficulté. Chaque chef d’entreprise fera ses arbitrages en fonction de l’état financier de son entreprise, la priorité actuelle étant au maintien des emplois et, pour les plus dynamiques, à l’investissement et à la création d’emplois.
Les Etats Généraux de la restauration, conclus par la signature du contrat d’avenir entre les organisations professionnelles et l’Etat, sont une chance pour l’ensemble des professionnels et leurs clients.
Ce résultat est la suite du long combat de l’ensemble des équipes de l’UMIH qui, avec 3 signatures sur 8, a pu faire valoir ses positions.
On aura noté la présence de 4 ministres à ces Etats-Généraux de la restauration, témoignant de la prise en compte de la profession par les pouvoirs publics.
Tout autant que de la baisse de la fiscalité, c’est de cette approche nouvelle qu’il faut se féliciter.