L’explosion gouvernementale de cette fin d’été ne mérite qu’une conclusion : on ne peut décidément rien attendre de la classe politique !Chaque mesure pouvant représenter une lueur d’espoir est condamnée d’avance lorsqu’elle tombe entre les mains de ceux qui nous gouvernent.
Le décret sur le « fait maison » illustre tristement cette tendance à transformer d’importants enjeux en échecs politiques. Les attentes légitimes des consommateurs et de la profession sur la transparence alimentaire ont été trahies par une loi inutile dont le seul réel impact sur la profession sera d’ouvrir la porte à de nouveaux contrôles de la DGCCRF.
L’autre bide de l’année, ce sont les Assises du Tourisme. Cette « grande cause nationale » a mobilisé les professionnels afin de trouver des solutions pour mieux exploiter le potentiel touristique de la France. Nouvelle trahison : au moment de la clôture de ces assises, les parlementaires adoptaient un amendement relevant la taxe de séjour ! Sous le feu de la colère des professionnels, l’amendement a finalement été rejeté et sera réexaminé en 2015.
Le seul remède pour faire face à ce marasme politique, ce serait la reprise en main du domaine politique par les véritables acteurs de la vie économique de notre pays. Comme le souligne Jean-Luc Madec dans notre interview (page 39), ce sont les organisations patronales qui doivent imposer de nouveaux modèles. En créant le GNI, Groupement National des Indépendants, trois organisations, le Synhorcat, la CPIH et la FAGIHT, ont décidé de mettre tous leurs moyens en commun pour devenir une force de proposition incontournable. C’est enfin le moment pour les patrons indépendants d’imposer leurs solutions aux pouvoirs établis.
Industrie Hôtelière
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