Depuis des années, la France perd ses cafés et ses discothèques et tout le monde semble s’y être habitué. Tout le monde, sauf les jeunes qui se retrouveront bientôt dans la rue, pour faire la fête, et les touristes qui iront bientôt de village en village, sans pouvoir s’arrêter dans les cafés-auberges d’antan. Il faut le dire : les cafés se meurent et le Gouvernement ne semble guère s’en préoccuper. Après la loi anti-tabac, c’est une nouvelle loi anti-alcool qui se prépare. Comme toujours, les patrons de cafés et de discothèques sont pris pour des voyous et des boucs émissaires. Le mépris et l’ignorance sont de bien mauvais conseillers. Il est temps que le Gouvernement reconnaisse les chefs d’entreprise que sont les patrons de cafés et de discothèques. En tant que chef d’entreprise, ils ont droit à des compensations financières pour les nouvelles obligations que l’Etat leur impose. En tant que chef d’entreprise, ils ont droit à un véritable statut et à des heures de fermetures fixes et identiques pour tous. C’est tout le sens du plan d’urgence que la profession propose actuellement à l’Etat. Espérons qu’il ait l’intelligence de l’entendre.
Industrie Hôtelière