L’année 2009 nous a donné la satisfaction de gagner la TVA à 5,5 %. Même si des restaurateurs tardent à baisser leurs prix, c’est une victoire.
Mais il ne faut pas perdre de vue les autres enjeux qui concernent l’avenir des métiers de l’hôtellerie-restauration.
Tout d’abord, il n’est de richesse que d’hommes : il est vital que les jeunes soient beaucoup plus nombreux à entrer dans ces métiers si on veut qu’ils continuent d’exister. Nous pouvons compter sur Régis Marcon pour remettre aux pouvoirs publics des conclusions qui aideront à donner un nouveau souffle à la formation en alternance.
Des négociations sociales ont lieu en ce moment. Les syndicats patronaux doivent se présenter unis pour défendre les petits patrons de CHR au lieu de se déchirer en interne.
Il est urgent de répondre à la crise profonde des cafés-bars, d’aider les discothécaires à reprendre la main.
Entre les mises aux normes et le nouveau classement, les hôteliers sont confrontés eux aussi à des défis qui leur demandent de forts investissements.
Chaque branche de l’hôtellerie-restauration est à la veille d’échéances dont dépend son avenir.
Ces enjeux intéressent plus la profession que les petites ambitions personnelles de certains.