Trois syndicats – Synhorcat, CPIH, Fagiht – et l’association Apiih, se regroupent pour constituer le premier syndicat patronal d’indépendants. L’Umih, une confédération dominée par les chaînes -GNC, SNRPO et SNRTC depuis peu- agit par des manœuvres à la limite de l’impérialisme pour torpiller ce groupement.
Il est bon de rappeler que les instances de l’Umih au niveau national sont élues par un vote où le GNC regroupe à lui seul plus de 38 % des voix, ce qui lui permet de peser largement dans les décisions prises par la confédération.
L’Umih dans sa gouvernance est phagocytée par les groupes financiers.
« Si le GNI et l’Umih ne sont pas en opposition et défendent tous deux les intérêts des CHR, leur ADN est totalement différent », indique Didier Chenet, président du GNI (lire "GNI-Umih, un ADN différent"). « Les groupes présents au sein de l’Umih cherchent à imposer des normes hôtelières qui mettent en péril le fragile équilibre économique des indépendants », met en avant Jean-Luc Madec, président de la CPIH Île-de-France.
Le GNI se pose alors en alternative pour défendre les intérêts des petites et moyennes entreprises indépendantes du secteur.
Industrie Hôtelière
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