Les partenaires sociaux ont conclu un accord historique en décembre 2009. Les hausses salariales, des primes qui atteignent 500 euros par an, des jours fériés supplémentaires, sont des éléments de poids pour rendre la restauration attractive pour les salariés. L’hôtellerie-restauration se donne une vraie chance de casser son image défavorable auprès des jeunes mais aussi du consommateur. Le Contrat d’avenir prend ici tout son sens.
Le négociateur de l’Umih, Laurent Duc, avec l’ensemble des organisations patronales, a obtenu un accord conforme à la position qui était celle de l’Umih le 8 décembre, aussi bien sur le montant de la prime annuelle, que le conditionnement de cette prime à la pérennité de la TVA à 5,5 % et la possibilité d’extension aux saisonniers dès la 2ème saison consécutive dans un même établissement. De ce point de vue encore, les accords sociaux sont une pleine satisfaction.
Sur les différents volets du Contrat d’avenir, les restaurateurs montrent chaque jour que la baisse de la TVA n’est pas un « cadeau » fiscal mais qu’elle leur sert à améliorer la condition de leurs salariés, investir et baisser les prix.