L’Umih a entrepris 3 recours contre l’accord RTT signé par les syndicats minoritaires. Le premier porte sur la décision d’extension, le second sur le contenu et le troisième sur la représentativité des syndicats patronaux signataires. Le premier de ces recours est arrivé en discussion au Conseil d’Etat et ce dernier a conclu,
le 26 février 2003, à l’annulation
totale de l’arrêté d’extension. «Les incidences sont importantes, mais elles ne remettent pas en cause le décret du Conseil d’Etat du 28 décembre 2002», commente l’Umih. «Cette annulation est capitale car elle va permettre à l’Umih de construire avec les partenaires sociaux un accord prenant en compte, cette fois-ci,
la diversité, les spécificités
des entreprises et les intérêts
des salariés. L’objectif de l’UMIH
est d’entamer une négociation
globale et de construire un projet social réaliste qui assure la pérennité des établissements, la création
d’emplois et surtout des avantages significatifs pour les salariés. Parmi
les propositions qui alimenteront les négociations, figurent la prévoyance, la formation, les salaires, le travail
de nuit et l’aménagement du temps de travail.»