Entre la Baie des Anges et la Promenade des Anglais, les Niçois disposent de quinze plages sur sept kilomètres, avec un établissement par plage. Trois d’entre elles – et essentiellement deux – fonctionnent toute l’année. Celle du Blue Beach, pionnière en 95, fait travailler 10 personnes non-stop. «Même si une plage en hiver n’est qu’un appoint financier, elle permet néanmoins de conserver une partie du même personnel toute l’année», explique René Colomban, président des plagistes niçois et patron du Blue Beach. Les plus gros travaux ont concerné un ouvrage municipal : l’engraissement d’une partie de la grève (renforcement avec des matériaux nobles – galets et sable – extraits du lit du paillon, la rivière locale), réclamé depuis longtemps par les patrons plagistes et entrepris à l’automne 2002. D’après les professionnels : «Quelques apports, même localisés, profitent à tout le monde».
Parallèlement à des remises aux normes de plus en plus draconiennes, les plages ont toutes encore investi luxueusement (nous sommes loin des paillotes en bambou !). Le Voilier vient même de lancer un chantier complet, Beau-Rivage y a consacré plus de 30 000 #euro; cet hiver… Et pourtant, depuis l’an passé, les activités nautiques (parachute ascensionnel, scooters…) échappent aux plages privées et se déroulent sur des portions de plage publique à travers des concessions attribuées pour trois ans à des particuliers (sur appels d’offres). Quatre sites niçois sont ainsi concernés du 1er juin au 30