Sept mois que Sébastien Giannini est installé dans cette auberge **** Luxe (effectif moyen 20 personnes), succédant à Franck Cicognola qui l’a lui-même intronisé auprès des Toques Blanches. Cette fois, le filleul de Gui Gedda se lance dans les plats de «grand-mère», la sienne dont il dit qu’elle lui a tout appris du côté de Toulon. Parallèlement à une forte expérience en pâtisserie, Sébastien Giannini est en train de se concocter une jolie réputation en cuisine méridionale de tradition, force noix de joue de boeuf, frites de panisse, et autres pieds et paquets à la marseillaise… Dans le même décor de bergerie, sous les arches de pierre, avec lampes à huile, tables de bois ciré, sets et verres d’étain (la famille Meyer cherche d’ailleurs toujours un partenaire financier idéal), le jeune chef a instauré trois menus à midi (de 40 à 45 #euro;) et trois le soir (de 70 à 110 #euro;) – toujours boissons à discrétion -. carte «antiquaire», menus «canaille», «tradition», «mille chandelles» et bien sûr «grand-mère», cet établissement privé (parmi les rares restant dans la région) entend continuer à faire évoluer sa restauration tout en restant fidèle à son image d’authenticité.
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