Comme il y avait la «Madrague» de Brigitte Bardot, il y aura maintenant le «Bard’ô». Le restaurant surplomb la plage de Portisso, avec pour seul confrère le «Cabanon». Il est né sur le site d’un restaurant brésilien en décrépitude et n’ouvrant qu’en été. Son nom est un écho à l’humour de sa jeune équipe formée par cinq associés réunis par le hasard. Elle se compose de Sophie, directrice d’une chambre d’hôtes au Maroc, et Anne-Marie, globe-trotter ayant fortement influencé le style de l’établissement. Celle-ci a ensuite convié à les rejoindre sa fille Delphine, formée au droit, et son gendre Andrew de Lautour. Quant à Emmanuel, artiste et excellent manuel, il aura une part prépondérante dans l’aménagement «fashion» gris et vert jade. Le «Bard’ô» défend une cuisine du monde dans un décor de canapés, lustres et tables de bois flotté sur murs à la chaux. Avec un «apéro mix» de 6 à 20 h, la soirée décline une ambiance musicale différente à chaque fois. C’est cet ensemble qui a fini de bien lancer l’enseigne. Côté plats, avec pour chef le tahitien d’adoption Serge Morroni, est proposée une cuisine pour des prix oscillant entre 12 et 19 #euro;, et où le Green curry taï au poulet et crevettes sautées à la citronnelle à 13,50 #euro; fait la démonstration d’une jolie carte métissée, prête à affronter… son premier hiver !
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