Les organisations professionnelles ont vivement réagi suite à la proposition d’engagements de Booking.com, d’abandonner la clause de parité tarifaire. Le GNI qualifie cette annonce de mascarade et de tromperie « envers les consommateurs et les hôteliers ». Quant à l’Umih et au GNC, ils dénoncent des interprétations prématurées tirées de ces engagements. Le géant des réservations en ligne Booking.com annonçait avoir renoncé à imposer ses conditions dans les relations entre l’hôtelier et des plates-formes tierces pour éviter une condamnation de la justice française.
L’autorité de la concurrence française a confirmé aux organisations professionnelles hôtelières à travers un communiqué, avoir obtenu de Booking le retrait de sa clause de parité tarifaire qui était « de nature à réduire la concurrence entre Booking.com et les plates-formes concurrentes ».
Pour Bruno Lasserre, le président de l’Autorité de la concurrence, « les hôteliers pourront désormais mettre Booking.com en concurrence avec les autres plates-formes [gage] d’une baisse future du montant des commissions ».
Concrètement, l’hôtelier continuera à devoir appliquer la parité tarifaire avec Booking pour les chambres qu’il vend directement, mais il redeviendra libre de négocier ses tarifs comme il l’entend avec d’autres plates-formes de réservation en ligne.
Aujourd’hui, la quasi-totalité de la clientèle hôtelière (93 %) utilise la Toile pour rechercher un hôtel. Les trois principales plates-formes de réservation hôtelière sont Booking.com, Expedia et HRS. En Europe, les plates-formes
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