La DGCCRF a fait une revue d’inspection de l’hôtellerie en ligne. Le constat n’est pas glorieux : «Les problèmes ne sont pas toujours spécifiques à la commercialisation par Internet, mais sont aggravés par ce canal caractérisé par une grande volatilité de l’information due à la variété de l’offre et à son renouvellement très rapide», explique d’emblée la DGCCRF. Dans la liste des problèmes récurrents, accentués par l’usage d’Internet, figure surtout la publication d’informations erronées : un nombre d’étoiles supérieur au classement officiel, des prestations annoncées comme gratuites, puis finalement facturées. D’autres infractions, spécifiquement liées à Internet, ont aussi été relevées, comme la mauvaise information sur les disponibilités. 10 % des sites contrôlés présentaient des «grilles tarifaires insuffisamment claires», tandis qu’un tiers d’entre eux avaient des conditions de vente mal définies. L’organisme a, par ailleurs, relevé plusieurs «défauts d’identification du prestataire en ligne». Ainsi les informations minimales sur l’identité de l’éditeur du site ne sont pas présentes, contrairement à ce qu’impose la loi pour la confiance dans l’économie numérique de 2004. Pour l’instant, la plupart de ces infractions ont débouché sur des «lettres de rappel de réglementation». Mais la DGCCRF prévient déjà que de nouveaux contrôles vont intervenir pour vérifier les mises en conformité.
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