En plein chantier pour le futur tramway, la place Masséna fait l’objet de beaucoup de convoitises, mais aussi de polémiques concernant la redistribution des espaces commerciaux dont la valeur atteindra des sommets inégalés. Tout a commencé avec le départ – fort mal perçu par la population – de deux institutions historiques, le pâtissier Vogade et le cristallier Pécha, et contre laquelle la mairie n’a pas réagi. Même si la Ville aura son mot à dire dans la redistribution des cartes, leur affectation relève aujourd’hui du domaine privé (la ville jouit seulement d’un passage de 3 m sous les arcades qui appartiennent à la copropriété). Concrètement, sur cette esplanade de 25 000 m2 qui deviendra quasiment piétonne, il y a liberté totale du commerce s’il s’agit de locaux de moins de 300m2. Au-delà, c’est la commission départementale d’équipement commercial qui statue sauf s’il s’agit de restauration ou limonade. Dans ce cas, et notamment s’il y a demande de terrasse, l’affaire relève du ressort municipal. Selon Paul Spinelli, adjoint au commerce et à l’artisanat, «une réflexion d’ensemble avec différents acteurs dont promoteurs aura lieu. La place doit amplifier sa renommée, mais il est certain que des restaurants, brasseries et bars de luxe avec terrasses élégantes et pôles d’animation y auront leur place.» En résumé, la ville aura main mise à 100% sur le choix des enseignes en CHR.
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