Niçoise depuis des générations, coiffeuse de formation, douée pour la mode et les relations, Monique Fancellu, 53 ans, est considérée comme la Régine niçoise. Elle aime la fête et consacre vingt ans à animer la discothèque Alexandra et les soirées Pyramide à la salle New-York. Elle devient également patronne de l’Idéal Bar dans le quartier de son enfance, le Vieux-Nice. En 1995, elle se tourne vers la restauration en reprenant La Trappa, un café créé en 1886. Elle lui redonne son cachet d’antan, un haut-lieu de la cuisine populaire niçoise, et elle installe de longues tables et chaises de paille rustiques, pour y servir pissaladière, daube, testicules de mouton panées… Mais Monique aspire à autre chose. Une tragédie familiale va l’y pousser. Sans abandonner La Trappa, elle se jette à corps perdu dans le travail et réalise son rêve : s’installer sur le port, à quelques mètres des bateaux, respirer l’air du large, se faire une nouvelle clientèle, créer un établissement chic, gai, coloré. En février 2002, elle ouvre le Seventies. Si Monique sait flairer les nouvelles tendances, elle sait aussi très bien s’entourer. Après avoir glané chez les brocanteurs et artisans d’art européens de magnifiques objets des années soixante-dix, elle s’associe à un ami de longue date, le chef Richard Puget, 58 ans, fils du Petit Brouant à Nice. Pour 50 couverts
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