Il s’agit de l’établissement le plus important de la ville avec ses 330 chambres et sa suite présidentielle (ouvert en 1979 sous le nom de Hyatt Regency, devenu le Beach Regency Hôtel en 1983, puis Abela Hôtel Nice en 1992, et enfin Radisson SAS en mai 1997, avec le groupe scandinave Rezidor SAS Hospitality qui a ouvert son premier hôtel en France avec pour propriétaire des murs la société britannique CIT). Fermé depuis le 1er novembre dernier, il ne réouvrira ses portes qu’à la fin du printemps (fermeture initialement prévue pour quatre mois). Du premier au septième étage, il ne reste que le squelette du bâtiment pour lequel a été pris le parti de tout réformer, soit un budget supérieur à 18,5 millions d’euros. C’est le Suédois Christian Lundwall, décorateur de la compagnie Radisson qui a conçu les trois nouveaux styles de chambres : «Océan», «Chili» et «Urbain», tandis que la salle de bal, les corridors, les sanitaires, l’entrée de l’hôtel, la terrasse sur le toit et la façade reviennent aux deux architectes parisiens Didier et Fabrice Knoll qui avaient déjà assumé la première phase de rénovation en 1998-99 (salles de réunion, hall, restaurants, café). Côté technique, la compagnie a développé plusieurs concepts tels que respect de l’environnement, gestion des énergies durables, avec recyclage de l’énergie, échangeur à chaleur, gestion électronique des ascenseurs, détection incendie dans chaque chambre, multiplication des zones de protection de sécurité-incendie comme désenfumage, formation du personnel…
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