Jusqu’à 5 000 euros annuels de moins que leurs homologues parisiens : c’est ce que peuvent gagner les cadres azuréens dans n’importe quel métier. En revanche, si les salariés des Alpes-Maritimes sont généralement mieux payés que ceux du département mitoyen, le Var, le secteur du tourisme fait exception à la règle. Selon les chiffres de l’INSEE, l’écart atteindrait jusqu’à 300 euros sur le salaire moyen, même si Michel Tschann et Bruno Percepied – présidents respectifs des Alpes-Maritimes et du secteur local Fréjus-Ste-Maxime – entendent relativiser, évoquant «un turn-over considérable dans le 06 et un personnel plus stable dans le 83, profitant davantage de l’ascenseur social»… ainsi que «le vrai constat, portant sur les salaires de l’hôtellerie qui tournent autour de 1 500 #euro; bruts et qui ne sont pas aussi lamentables qu’on le prétend, et ce pour des métiers de moins en moins techniques !». Sur l’ensemble des départements azuréens, la perte sèche porte sur les compléments de rémunération qui ont régressé de 20 à 30 % avec le développement du tourisme d’affaires, les nuitées pré-payées, les livraisons de pizzas en chambre…
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